Des patrons qui licencient à tout va pour se gaver toujours plus, des prolétaires qui se retrouvent à la rue du jour au lendemain avec pour tout logement une boite de carton et l’angoisse de l’agression, des êtres humains, fuyant la misère et la guerre, tabassés, humiliés, emprisonnés, des enfants séparés de leurs parents, des animaux torturés dans les laboratoires ou les élevages, massacrés par millions, des océans qui pourrissent et se vident de leurs habitants, des fleuves qui charrient plus de toxines que de poissons, l’air, l’eau, la terre empoisonnée par l’industrie et l’agriculture, des dérèglements climatiques tels qu’ils remettent en cause la vie même sur cette planè…
—Non mais, attends là, j’t’arrête tout de suite, tu t’rends pas compte de la gravité de la situation ! Comment ? t’es pas au courant ? Mais quel nul tu fais ! Toute la presse en parle, les journaux, les télés, DANS LE MONDE ENTIER !! Même que le premier ministre et le président n’ont pas eu le temps de finir leur dessert pour crier leur colère contre ce qui s’était passé… et toi, tu continues à me parler de broutilles. Suite→